Après cinq mois à la Fiorentina, comment cela se passe pour vous ? « Tout se déroule très bien. Je suis arrivé le dernier jour du mercato et je ne m’attendais pas à jouer directement car à mon poste, d’autres gars étaient là depuis longtemps. Mais le coach (Stefano Pioli) m’a très rapidement fait confiance et aujourd’hui, je joue quasiment tous les matches. »
• Vous attendiez-vous à jouer autant ? « Non. Je suis arrivé dans mes petits souliers. Mais j’ai saisi ma chance. Pour mon premier match, le coach m’a lancé contre la Juve. Ce n’est pas le plus simple. Ça aurait pu jouer en ma défaveur mais j’ai fait un gros match et je n’ai plus lâché le poste. »
• En passant d’Empoli à la Fiorentina, vous avez encore franchi une étape. Et comme d’habitude, vous avez su élever votre niveau de jeu sans souci. « Ça fait dix ans que je suis en Italie et j’ai gravi des échelons tous les ans ou presque. À chaque fois, ce n’était pas simple au début, il me fallait un temps d’adaptation. Mais là, il n’y a pas eu de période plus compliquée. Avec Empoli, je jouais en Serie A depuis quatre ans donc je commence à avoir l’expérience du haut niveau. »
• Sur les réseaux sociaux, on parle de vous comme l’un des meilleurs arrières droit d’Italie. Cette reconnaissance vous surprend-elle ? « Je ne regarde pas ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Mais si vous le dites, c’est sûr que cela fait plaisir. C’est vrai qu’on parle de mes performances dans les médias italiens. J’ai récemment donné des interviews dans la Gazzeta dello sport et le Corriere dello sport. S’ils s’intéressent à moi, c’est sans doute que je fais du bon travail. »